top of page
Water music - Händel
00:0000:00
  • Facebook Social Icône
  • LinkedIn Social Icône
  • Wix Twitter page
  • Wix Google+ page
IMG_8826 (2).jpg
  • Icône sociale YouTube
  • Icône sociale YouTube
  • YouTube Social  Icon
  • Facebook Social Icon
  • Google+ Social Icon
  • LinkedIn Social Icon

Ciel en éclats

Nelly LECOMTE

L'écriture est une perche tendue vers l'inconnu

Dr ès Lettres (USHS, ULB),

Licenciée en ethnologie de l'Université de Strasbourg

Je peux dire que je suis née avec l'écriture dans la peau.

L'acte d'écrire est sans conteste un acte de communication. La personne qui écrit cherche dans la nuit son interlocuteur, personne mystérieuse et inconnue! Abandonnant l'écrivant à sa solitude originelle. Une fois jetée à la mer, la bouteille ne vous appartient plus. Elle trouve preneurs qui ne vous ressemblent pas.

Timide et hypersensible dans mon enfance et ma jeunesse, avec la plume et le crayon à la main, j'allais vers l'autre qui m'intriguait, pour satisfaire ma curiosité intellectuelle, en croyant ainsi maintenir une distance que je pensais prudente et protectrice. Plus tard, j'ai dû faire la douloureuse expérience que l'écriture est apte à réveiller les démons publics, et qu'il faut savoir s'armer. Puis, l'écriture m'est devenue comme une seconde peau, la raison d'être, une manière de vivre, un dédoublement de la vie, car l'écrivant mène dans sa tête une vie parallèle à la vie réelle.

 

Qui écrit s'expose, puis devient voix publique. L'écrivant porte sur la société un regard, nourriture de son esprit, mais qui ne suscite pas forcément le consensus. L'écriture tire de sa réserve le timoré, et fait de lui un inconscient, audacieux, qui s'aventure aux premières lignes.

 

Ecrire demande du courage. La bouteille à la mer, on ne sait pas où elle va atterrir, si elle va déclencher des remous dans le vaste océan inconnu, ou sombrer pour toujours dans les profondeurs abyssales de la mer.

Biographie

Née en 1958, Luxembourgeoise, d'origines multiples, difficilement conciliables, quoique européennes, allemande, belge et luxembourgeoise, après avoir passé mon enfance et une partie de ma jeunesse au Luxembourg, résidant en Belgique  comme je pourrais actuellement résider ailleurs où on parle français et si possible au soleil, Dr en Lettres Françaises et licenciée en ethnologie de l'université de Strasbourg, spécialisée en littérature subsaharienne, après des études secondaires en section littéraire classique (latin et grec ancien) effectuées au Luxembourg, avec un grand intérêt pour la psychologie (sociale), puis l'ethnologie, curieuse du fonctionnement des gens en société. Secrétaire de direction au Service des Sites et Monuments nationaux (MAC, Luxembourg) et stage à l'Unesco à Paris. Puis, professeur de français au Luxembourg, en Belgique, en France, au Gabon et au Maroc. Journaliste-pigiste au Luxemburger Wort de 1986 à 2009, critique d'art. Traductions et corrections de textes et de livres (portant entre autres sur des fouilles au Krak des Chevaliers en Syrie: Archéologie du sol et du bâti 2003-2007, John Zimmer, Werner Meyer, Letizia Boscardin). 

 

Actuellement à mon actif: trois romans, dont l'un porte sur les migrations européennes au Maroc (Entre deux), un sur la mobilité sociale dans le milieu agricole (Au-delà des racines), un sur la maternité et la fraternité en milieu ouvrier dans un cadre périurbain (Un verre entre frères), de la poésie et des contes dans un contact étroit avec la nature (Le langage de la terre, L'Androgyne, et La griffe de l'ours), des nouvelles sur des faits sociaux (La station s'appelait Terminus), puis des études, principalement, mais pas exclusivement, sur la littérature subsaharienne, livres et articles, entre autres sur l'architecture luxembourgeoise, et des monographies d'artistes.

L'image et la musique accompagnent la présentation de ces écrits, pour des raisons esthétiques, mais aussi pour suggérer le contexte dans lequel ils sont nés.​

Vos informations ont bien été envoyées !

IMG_0161 (3).JPG
bottom of page